
Boby Lapointe a peut-être raison, la peinture à l’huile, c’est bien plus beau que la peinture à l’eau (encore que les avis divergent). Personnellement, mon cœur bat pour l’acrylique (que je juge aussi difficile que la gouache).
Il s’impose ensuite comme un chanteur marginal dans des cabarets. Ses succès furent néanmoins variables après “Aragon et Castille” en dépit de son talent d’écriture, de sa drôlerie et de son originalité. Alors qu’il interprète ses chansons au “cheval d’or“, il croise notamment le chemin de Raymond Devos et d’Anne Sylvestre. François Truffaut choisit également deux chansons de Boby Lapointe : “Aragon et Castille” et “Marcelle” interprétées par Charles Aznavour dans le rôle du pianiste.
S’agissant de difficultés, Boby Lapointe en a eu son lot. Monté à Paris, il ouvre d’abord un commerce de layette. L’affaire ne marchant pas, son commerce fait faillite. Il change alors de secteur pour devenir installateur d’antennes de télévision.
Malgré un succès certain mais éphémère aux “trois baudets”, Boby Lapointe connaît ensuite des années difficiles. Durant cette période, il bénéficiera du soutien moral et financier de Georges Brassens qui le tenait pour ce qu’il était véritablement : un chanteur à texte. Brassens citera à son propos un aphorisme fort pertinent de Victor Hugo : “(le) calembour est la fiente de l’esprit qui vole“.
Je vous laisse découvrir (ou redécouvrir) cette chanson fine et très amusante qui emprunte des accents de musique hawaïenne —–> https://bit.ly/2VP7Y6g
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