
Alors que la plupart des musées sont fermés de par le monde du fait de la situation sanitaire, l’artiste aux lunettes noires JR “rouvre” le musée Palazzo Strozzi par un un trompe-l’œil monumental en noir et blanc sur la façade du bâtiment.
Cette œuvre, intitulée “la ferita” (“la blessure“), permettra, explique JR, de “nourrir un vrai débat d’idées sur l’accessibilité à la culture pendant la crise du Covid 19 et intervient “à un moment où nous avons besoin d’une ouverture des musées“.
Par cette nouvelle intervention, JR s’impose comme l’un des grand noms du street art mais aussi de l’art en général.
En 2015, le journaliste Jesse McCarthy qualifie JR de “jeune artiste français et humaniste imperturbable qui se fait connaître par le surnom “JR” et qui a émergé ces dernières années comme l’une des figures les plus ambitieuses du monde de l’art“.
Suivant cette éloge, le fameux galeriste français Emmanuel Perrotin a ainsi déclaré: « Un jour, roulant à vive allure sur une autoroute à Shanghai, j’ai été impressionné de reconnaître une gigantesque photographie de JR, très loin dans le paysage, sur un château d’eau. Qu’un artiste aussi jeune marque de son empreinte artistique les villes à travers le monde me fascine. Et lorsque je l’ai rencontré, nous avons aussitôt décidé de travailler ensemble. J’admire son énergie, sa capacité de réunir les gens ».
Le travail de JR démontre la capacité du street art à communiquer, à l’instar de Bansky, un message politique fort et souvent poétique à la vue de tous.
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